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6 août 2009 4 06 /08 /août /2009 12:42


Synopsis :

 


Un homme d’un certain âge, vit seul dans un phare dont il est le gardien.

Il n’a été ni relayé, ni ravitaillé depuis longtemps et les conséquences commencent à se faire remarquer.

Il est habillé d’habits en partie rapiécés, mal rasé.

 

Pour subsister il a inventé des machines assez anachroniques, style « professeur Tournesol ». Elles lui permettent de désaliniser l’eau, d’attraper des mouettes ou leurs œufs, de faire de la culture hors sol, d’élever des insectes, de chauffer ou d’éclairer (par le solaire, l’éolien ou par un pédalier par exemple)…

 

Il faut dire que les prédictions catastrophiques concernant le changement climatique se sont avérées exactes et que la montée des eaux, démultipliée par un gigantesque ouragan qui provoque régulièrement des vagues répliques, a submergé en partie le phare et a contraint le gardien à se réfugier dans la partie supérieure de ce dernier, là où se situe le miroir justement.

Il vit donc dans un espace très restreint autour du phare et sur le toit qui est devenu une terrasse où se côtoient corde à linge, antennes, panneaux solaires, éoliennes, cycle avec dynamo, culture hors sol, mouettenière (pigeonnier à mouette), récepteur d’eau de pluie…

 

Isolé, livré à lui-même, la radio restant désespérément muette, il commence à parler tout seul, devient maniaque, vieux garçon, remplit le vide de sa vie avec des rituels, ne s’étonne plus de rien car des scènes anachroniques émergent sous ses yeux ; passage d’une girafe sur un bout de banquise dérivante par exemple.

 

Lors de l’une des vagues récurrentes, une naufragée surgit dans le phare. Son intrusion violente désarçonne le gardien qui répugne à devoir cohabiter dans un espace devenu si exigu.

 

Elle, la quarantaine fringante, n’est pas non plus très facile, a des exigences, des caprices. Elle participait à une croisière sur un voilier. Elle est aussi extravertie, désordonnée, impulsive qu’il est misanthrope, maniaque et replié sur lui-même.

 

Il lui fait quand même à manger mais ça ne fait qu’attiser le conflit quand elle apprend que les friandises sont des cafards grillés, l’omelette faite avec des oeufs de mouette et la crème vanille, du guano recyclé.

 

Bobo citadine, elle se préoccupe beaucoup de sa nutrition, de son physique, sa forme, elle se dit « écolo » mais n’est pas à un paradoxe près dans sa consommation hédoniste que lui permet une société industrielle.

 

Lui, devenu économe, débrouillard mais râleur et peu soucieux de son aspect, ne la supporte pas. C’est réciproque.

 

Mais ils doivent se rendre à l’évidence.

Ils ont à partager un espace restreint disposant de peu de ressources. D’autant que sur le toit, c’est dangereux. La couche d’ozone a disparu et ils ne sont plus protégés. Et la vague meurtrière déferle régulièrement. Il n’y a plus de poissons non plus hormis quelques boites de sardines, venant d’un cargo échoué, pêchées comme des poissons vivants ou des plaques de mazout servant de combustible. Car l’eau ne redescend pas et aucun être humain est en vue. Apparemment ils sont seuls.

 

Enfin, à part des évènements inopinés ; apparition d’un ours affamé cherchant sa banquise ou de différents animaux exotiques, échappés d’un zoo probablement, réfugiés sur le dos d’un cétacé. 

 

Au début, c’est une véritable guerre de tranchée où chacun essaie de s’accaparer le maximum de place, de nourriture, de chaleur.

Scènes comiques, burlesques où, avec mesquinerie et/ou rapacité, les deux personnages se jouent des tours pendables.

 

Nouvel épisode climatique où neige, succède à canicule, calme plat à ouragan avec passage de la fameuse vague provoquant un raz de marée sporadique.

 

Ils semblent arriver à un modus vivendi jusqu’à ce que l’arrivée d’une caisse contenant des vivres et différents objets-gadgets remettent en cause l’équilibre précaire trouvé dans leurs rapports de force.

 

Elle s’accapare la caisse et, au gré des trouvailles, se passe de la musique à tue-tête, s’enduit de crèmes, essaie de nouveaux habits… singe une société de consommation qui a disparu.

Agacé au début puis atterré, il ne réagit plus jusqu’à ce qu’elle se lasse de son propre jeu et de sa vacuité.

 

Ils sont seuls, se rendent à l’évidence et commencent à échafauder des plans pour s’échapper du phare. La radio se remet à marcher mais les paroles sont inaudibles. Ils exultent, préparent une embarcation de fortune. Une planche-surf que la grande vague récurrente est sensée faire glisser pendant des centaine de kilomètres jusqu’à un rivage hypothétique.

 

Noir. On entend la vague arriver et s’éloigner. Le phare est vide. Ils sont partis. Dans quel état ?

 

Les bruits de la radio deviennent plus distincts. Une voix grésillante, inhumaine, s’exprime. Celle d’un extra-terrestre de la planète Gl 581b, située à 20,5 années-lumière de notre système solaire, essayant d’entrer en communication avec nous. Arrivant en éclaireur, il correspond avec un autre vaisseau encore sur place dans l’autre planète et leur indique que la place est libre sur la Terre. Le vaisseau dit fuir GI 581b, devenue trop chaude et polluée, et être en route vers la Terre ; arrivée dans 21 ans en vitesse photonique !     

 

 

  Photographie Copyright C.Walder - www.pyrotechnic.ch

 


 

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